20060209

charlotte – 16 Mars 2005


charlotte – 16 Mars 2005

………………………….

un soircomme tant d'autresmais avec cette fois peut être une dose de moins d'alcool et unepincée de plus de réflexion .... ou une pincée de moins ....avec en tout cas un ingrédient peu habituel en ce moment, un colorantque je sais être mauvais, mais qui m'a brûlé les doigts ... : desphotossi lointaine, si proche pourtant. comment ai-je pu être amoureux a cepoint ?? comment puis-je l'être aussi peu aujourd'hui ?? pourquoialors que je suis certain que la page se tourne tu me brûles toujoursautant ??beaucoup de paradoxes. bcp de pensées.ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien. alors, cesoir, maintenant, brumeux de pensées sombres, je m'autorise une pause,un petit retour. un petit détour. par toi.un test aussi. je ne sais pas pourquoi toi. je ne sais plus pourquoitoi. peut être en écrivant ces quelques lignes ....je vais bien.et, depuis longtemps, je n'ai plus ressenti ces quelques mots: tu me manques.charlotte me manque. et je l'embrasse tendrement de tout mon cœur.j'aimerais bien te voir. tellement de choses à dire, tellement enviede te parler de tout et de rien ....une petite photo, celle qui me donne la réponse, une réponse qui apris la forme d'un ourlet humide a mon oeil ...........xxxyours, always (eventually)


From Charlotte :
.................................................

From me :
on dit que la nuit porte conseil, et qu'il faut dormir sur ses deux oreilles ...
malgré la taille des miennes j'ai quand même eu un peu de mal ......
:°)


ça va très bien ce matin
j'ai simplement réalisé hier soir que je "n'avais personne dans ma vie", et ça m'a fait très bizarre.... et de fil en aiguille mes pensés sont arrivées a toi, et au sentiment de te perdre chaque jour un peu plus....

.............. milliards de pensés en ce moment. j'aimerais bien partager ...

charlotte – 21 Août 2005


charlotte – 21 Août 2005

7 lettres

ton corps

je me sens l'âme faible ce soir, faible au point de t'écrire, et ce n'est pas bon signe
je suis loin, je suis ailleurs, Morphée me fait faire des choses dont je n'ai plus l'habitude, t'écrire
ton corps, ton corps unique, sensuel, fort, musculeux, faufilant, vif, actif, réactif, prisonnier de mes bras, prisonniers de ma passion, docile mais agressif, rangé mais impulsif, beau, belle, tu es belle, tu es la seule, tu es celle .....
je ne supporte plus la présence d'une autre, je pense à toi
je te veux toi, pour toujours, longtemps, sans arrêt, permanente, brûlante, fulgurante, insatiable, assoiffée, étouffante, enrageante, fuyante, incompréhensible, "incomprenante", ... toi, toi seule - toi
elles sont la, toutes plus belles les unes que les autres
toutes plus intelligentes les unes que les autres
et pourtant
je rêve de corps
je rêve de présence
je rêve de passion, destructive et futile
je rêve
j'aimerais tellement être passionné, et tu es la seule qui me passionne

j'en ai marre, je meurs, je suffoque, je me vide de ton absence, de ton indifférence, de nous, de mon rêve impossible
je veux une autre
je veux autre chose
je veux être ailleurs
je veux une passion
je veux tout sauf toi
mais mon tout me ramène a toi


je suis perdu sans toi, je n'ai plus de repère

tu es mon sang, tu es mon oxygène
tu es ma raison d'être
tu es mon remède
tout ne m'est rien si c'est sans toi


pourquoi se battre si Rome est imprenable
tous mes chemins me mènent a toi, tu es ma Rome
tu es mon Eden
tu es mon horizon
tu es mon cancer
tu es la brise qui rafraîchit mon visage

tu es celle que ...
tu es toi
c'est pour ça que je ne t'oublie pas
et c'est pour ça que je te déteste




7 lettres pour conclure
je t'aime


je t'aime

je t'aime
je t'aime je t'aime je t'Aime je t'aime je t'aime
je n'en peux plus de l'écrire, je n'en peux plus de le sentir
je t'aime je T'AIME
j'ai mal
je me fais du mal
mais ce mal me fait tellement de bien

charlotte – 27 Septembre 2005


charlotte – 27 Septembre 2005

Douleur

je réalise
je réalise enfin, et il en aura fallu du temps, que c'est fini. j'avais beau penser que jamais tu ne te serrerais dans mes bras a nouveau, j'imagine qu'au fond, qu'au loin, comme après un orage quand on aperçois un ciel clair a l'horizon, je pensais te retrouver un jour.
mais la je prends de plein fouet la vérité, celle a laquelle je ne voulais pas croire.
et le ciel reste menaçant.

cela fait deux ans et demi que tu fais battre mon cœur. il bat fort, crois moi, encore.
et je fatigue.
je me languis de ce moment ou ton nom ne sonnera plus comme une blessure.
une plaie du passe, qui même cicatrisée brûle encore.
les amputes se plaignent souvent de douleurs dans les membres qu'ils ont perdu depuis longtemps. je le comprends, finalement.

tout cartésien et pragmatique que je puisse être, je ne m'explique pas pourquoi je bats encore pour toi. tu n'est rien, tu ne veux rien de moi, tu ne ressens plus rien pour moi. je vis un bonheur simple, comme jamais depuis longtemps. et pourtant .....

un jour, un autre que moi te caressera le ventre en pensant a l'enfant que tu lui donneras.
un jour, un autre que moi tu regarderas tendrement sereine d'avoir fais le bon choix, sereine de savoir que c'est lui qui te verra vieillir.

j'ai rarement eu aussi mal qu'a cette pensée.







je t'embrasse.
et te souhaite le meilleur.
que nos chemins ne se recroisent jamais ..............

charlotte – 11 Janvier 2006


charlotte – 11 Janvier 2006

je pense à toi
bcp
bcp
bcp


tu me manques un peu
j'aimerais vraiment savoir comment c'est la vie avec toi, au jour le jour
tu me manques, c'est bizarre, mais c'est le cas



peut être qu'on est un peu fait l'un pour l'autre
ou plus simplement  .. toi pour moi, ... dommage que le contraire ne soit pas forcement vrai ....


je t'embrasse

charlotte – 28 Novembre 2005


charlotte – 28 Novembre 2005

étonnant les questions qui me passent par l'esprit
je ne suis pas sur de reconnaître tous les traits de ton visage que pourtant je connais pas cœur
ni même ceux de ton corps, que je peux dessiner les yeux fermés

pourquoi encore de la jalousie ?
pourquoi encore un sentiment de possession violée ?


elle m'a dit je t'aime
ça lui brûlait les lèvres depuis quelques temps déjà
on passe des moments géniaux
elle me va bien mais je ne ressens rien. pas d'amour. incapable de le dire, alors que pourtant je le pense.



tu me manques petite
je meurs encore de te perdre
de t'avoir perdue
ça va faire un an



un an déjà


et je t'attends encore, c'est dramatique......

charlotte – 13 Avril 2005


charlotte – 13 Avril 2005

un peu plus froid quand même ..............

oui je t'en veux. je t'en veux de m'avoir prévenu au dernier moment, je t'en veux de ton éternelle insatisfaction et de tes réactions changeantes, de ce que j'ai souffert ces quelques derniers mois pour que tu ne te sentes jamais oppressée, je t'en veux de me dire que tu te rends compte enfin qu'il faut parfois s'investir un peu dans ce que l'on fait, surtout les couples. et je t'en veux d'avoir foutu en l'air $500, presque 3,000 francs, ce qui est la plus immature et capricieuse des réactions ...

je t'en veux parce que tu n'es pas capable de t'engager, mais je t'ai aussi aimée pour ça


et je t'en veux d'avoir quelqu'un d'autre, de passer des soirées dans ses bras, mais c'est la vie et on n'y peux rien.

j'ai aussi peur de ce que ça représente, la fin de nous, la fin d'un rêve. c'est beaucoup plus cette fin qui me rend triste, le fait que jamais je ne te prendrai dans mes bras sans que Damoclès pèse sur le lendemain, je t'en veux car certainement jamais je ne verrai ton ventre s'arrondir de mon enfant.

je t'en veux de te passer de moi
je m'en veux de t'oublier si vite.
je m'en veux d'être tellement duale

je t'en veux de ne plus être mienne, je m'en veux d'avoir cru que tu l'étais un jour

je m'en veux d'aller bien depuis un mois, et je m'en veux d'avoir le torse qui explose à chaque pulsation de mon cœur quand je vois ton numéro s'afficher sur mon téléphone. je m'en veux d'ailleurs de toujours connaître ton numéro par cœur, et je m'en veux par avance pour les battements sanguins frénétiques quand je verrai que tu as répondu a ce mail.

je m'en veux de te connaître suffisamment pour savoir qu'a ce que tu viens de lire, tu t'es dit que tu ne répondras pas

je m'en veux de vouloir un été avec toi, mon front contre ton front, dans un parc au soleil. j'ai peur de ne jamais retrouver cette complicité unique.



je t'en veux de ne pas croire aux contes de fées que je t'écris

et plus que tout, je m'en veux de toujours tout dramatiser.........

charlotte – 25 Juin 2004


charlotte – 25 juin 2005

06/25

cris, douleurs, enfers, feux au fond de moi. mal indescriptible, celui de l'incompréhension.
un amour partagé rendu impossible par le manque de volonté et de conviction.
je ne suis entier qu'avec elle. elle ne se sent bien et comprise que dans mes bras. un océan nous sépare, et elle ne sait pas nager ...

comment arrêter de respirer ? comment faire fi de l'oxygène qui me nourrit ? comment l'oublier ?

un corps que je connais par cœur, et que qu'un autre effleure.
son souffle chaud dans mon cou, dans celui d'un autre maintenant.
un oeil amusé quand il la fait rire, cet oeil qui m'a tant donné.
sa froideur pratique invincible que rien ne trouble : être rationnelle.
et rien en moi n'est once de rationnel.

incompréhension.
incompatibilité.
douleur.

charlotte – 06 Juillet 2004


charlotte – 06 juillet 2005

Rupture nette et finale des communications.
Le glaive est entré, profond.
La plaie est ouverte.
L'acide coule a flot.

Tout lui dire n'était pas la meilleure des idées. Mais l'habitude était de partager. Et c'est visiblement une habitude à perdre.

J'ai l'impression qu'il ne reste rien de nous, si ce n'est un champ de ruine.
Palmyre, Syrie.
Un désert de compréhension. Une inondation d'incompréhension.
Et de la fatigue, un océan de fatigue. Plus la même longueur d'onde, plus la même fréquence.

Mais toujours le même amour, de moi pour elle.
Ecoute-moi, crois-moi, appelle-moi, ne juge pas, parle-moi, raconte moi, explique moi, argumente moi.

Ne me perds pas.
Ne me laisse pas te perdre.

charlotte – 29 Juillet 2004


charlotte – 29 juillet 2005

sache que ......

tu es toujours dans mes pensées. bien plus que tu ne le penses, bien plus que je ne le souhaite.
envie de te parler, de te voir, de t'envoyer des cadeaux, d'entendre ta voix, de savoir ou tu en es...

d'entendre ta voix ...

mais pas envie de souffrir, et je souffre, je te le jure, à chaque appel.
je ne te demande qu'une seule chose: n'oublie pas. n'oublie pas comme tu m'as rendu heureux. n'oublie pas comme tu as été heureuse avec moi.
n'oublies pas trop vite non plus, et je sais qu'il est déjà tard, mes lèvres dans ton cou quand tu t'endors. mes mains sur ton corps comme un trésor à chaque fois que je te touche. mon front contre le tien. mon regard idiot quand je t'aime. la boule de feu qui me brûle, la décharge électrique quand on se touche ....


ma maladie et son remède ............
je t'aime encore, aussi loin de moi que tu puisses être, aussi étonnant que ce soit


et je prie mon dieu pour que tu m'appelles demain en me disant que tu viens travailler a new york.
tu me manques, a un point que tu n'imagines pas ...

charlotte – 13 Août 2004


charlotte – 13 août 2005

bien plus que des je t'aime, bien plus qu'un tu me manques.
plus encore qu'un je souffre.


tu m'es importante.



"Celle que j'ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens....."

charlotte – 28 Août 2004

charlotte – 28 août 2005

pire et plus belle soirée de ma vie
toujours ce bar dans west village, grove and 7th. toujours ce pianiste endiablé, cette chanteuse désenchantée.
cette ambiance surréelle, les gays au bar, mes amis tous perdus dans leurs songes les yeux dans le vague du pianiste, et la voix perçante de la chanteuse qui crie des mots d'amour

la réponse est claire, mais la question aussi : qu'est ce que je fous la ??

l'habitude quand ça va mal est de sortir, de redevenir un spectateur de ma vie plutôt que d'en être l'acteur principal. regarder les gens, les écouter, sentir les endroits, marcher au gré des envies, ...
et pourtant cette nuit, impossible de m'échapper de mes idées noires. même dans les rues sombres.
même malgré le spectacle new yorkais de chaque coin de rue : ce bar à l'ambiance incroyable, cette fille magnifique qui vient me parler, cette journée en roller dans central park, Mario le gay qui m'aborde a washington square a 4h du matin pour savoir s'il peut dormir chez moi, les 6 étudiants saouls debout sur la statue tournante d'astor place que j'aide a faire tourner, les deux punks du coin de la 7ème et 3ème ....

mes plus infimes pensées s'échouent toujours sur ton visage.

charlotte – 31 Août 2004


charlotte – 31 août 2005

moins de 10 jours
quoi qu'il arrive, simplement te prendre dans mes bras, te regarder, t'écouter
sentir ton regard, écouter tes yeux, toucher tes sentiments ......
tu me manques
11 mois de bonheur, 6 mois de douleurs, une vie a t'attendre

birmanie – 31 Août 2004


birmanie – 31 août 2005

la birmanie ne me manque pas, mais lui me manque
il est la-bas
ça aurait pu être n'importe quelle autre terrasse au monde, mais c'est celle la. il y est, et il m'attend. il est la-bas plus que n'importe ou ailleurs.

assis, a fumer, boire du café birman (le pire café au monde), déguster des tosais, siffler les enfants serveurs de 8 ans amusés par le blanc assis a coté des ouvriers a prendre photo sur photo....

il est la bas, et il a l'impression d'y être depuis toujours, d'y avoir toujours été.
celui que j'ai découvert la bas me manque.
il s'appelle laurent.
c'est moi.

charlotte – 31 Août 2004


charlotte – 31 août 2005

souvenir étonnant de charly. j'arrive a Paris dans 10 jours, et elle descend à Agde.
Le week end ou j'arrive.
On ne s'est pas vu depuis ........... le 4 avril, à Paris.

Faux: on s'est croisés quand j'étais en mission, début mai. Donc 4 mois en tout. 4 mois sans elle, 4 mois à penser à elle. Et le week end ou je reviens, c'est elle qui part.

C'est tellement nous, on se croise dans la vie.
Quel dommage, d'ailleurs, de ne l'avoir que "croisée" .........

charlotte – 05 Septembre 2004


charlotte – 05 septembre 2005

la décision est prise
la proposition a été faite: bonheur, carrière, nous, elle, moi .... tout ça est conciliable. je lui ai dit plusieurs fois, et pourtant jamais je n'ai eu un….

Putain qu'elle me manque ..... aujourd'hui plus que jamais.
non, chaque jour plus que jamais en fait.
pourquoi rien de ses actes dans ce sens ? parce qu'elle ne ressent pas la même chose ? parce que ses intentions ne sont pas les mêmes ? parce qu'elle a peur de ce que ça représente ??

charlotte – 07 Septembre 2004


charlotte – 07 septembre 2005

6 mois ont suffi à dépassionner tout ce que j'ai un jour ressenti pour toi, pour ne laisser au final qu'un sentiment pur, unique. les je t'aime, les cris et douleurs sont remplacés par un sentiment calme, serein : je vis très bien sans toi. mais je vivrais mieux avec. j'ai fait mon trou, mais il y a de la place pour deux. je ne te demande pas un engagement, mais je te propose juste de partager.

j'ai toujours réussi sans problème a oublier qq'un, d'un claquement de doigt des personnes sont sorties de ma vie, de mes habitudes.
mais pas toi.
6 mois et je ressens encore de la tristesse, du chagrin, mon cœur s'emballe toujours quand tu appelles, quand je reçois un message.
6 mois.

on s'est toujours dit qu'une passion d'un an est quelque chose d'incroyablement rare. je pense qu'une passion latente, un feu endormi mais encore plein de braises, à un océan de distance et 6 mois d'écart est encore plus incroyable.
tu me manques.

tu m'as envoyé un message disant que tu avais trouvé un emploi. je suis content pour toi, pas étonné car je sais ce que tu vaux, mais content. et j'aimerais tellement que tu le refuses pour un poste a NY
. it doesn't hurt trying.
tu es la meilleure, ils t'adorent, tu es un pur produit SG, un VIE a NY te serait donné sur un plateau. et les quelques instants de bonheur que j'ai à t'offrir te seraient servis en accompagnement.

charlotte – 07 Septembre 2004


charlotte – 07 septembre 2005

il me reste une semaine de charlotte. 11 mois de bonheur, 6 mois de séparation, plus qu'une semaine et c'est fini.

si rien ne change, si rien n'a changé quand je quitte Paris, tu sortiras de ma vie.
à jamais. et je sais au fond de moi que rien ne changera.
cela fait 6 mois que je n'ai touché personne. tu as été la dernière dans mes bras. les quelques fois ou j'ai touché d'autres filles, c'était par vengeance.
en dehors de ça, pas une seule ne m’a fait autant envie que toi.

et en me relisant, je me trouve pathétique. soit tu as vraiment marqué ma vie, et je t'ai aimé comme rarement j'aimerai encore, soit je suis complètement a cote de la plaque.


anyway ....

charlotte – 10 Septembre 2004


charlotte – 10 septembre 2005

ça y est
on se voit demain
24h
demain
miss her...........
bouh...

charlotte – 20 Septembre 2004


charlotte – 20 septembre 2005

je ne suis plus moi
rappel :
1 elle crève d'envie de partir
2 elle n'est pas prête
3 elle est morte de trouille que cette décision ne soit pas la bonne....

je pensais l'aimer
mais je ne l'aime pas. je suis amoureux, épris, je suis elle et elle est moi
je veux la vivre
aïe, si proche de mon rêve .... tellement mal maintenant ....


c'est décidé.
si elle ne vient pas, je pars dans un an. jour pour jour, heure pour heure.
no matter what, no matter where, we'll be together

charlotte – 23 Septembre 2004


charlotte – 23 septembre 2005

lehman's brother et goldman sachs recrutent.
no comment.

charlotte – 28 Septembre 2004


charlotte – 28 Septembre 2004

t'aimer n'est pas chose facile...... et surtout quand les ingrédients sont la distance, ton caractère de merde parfois, ton impatience, ton boulot prenant...

5 jours et toujours pas de CV

tu ne veux pas essayer ? tu ne veux pas me rejoindre ? tu as peur ? tu t'en fous ??


je ne te connais décidément pas assez………….

charlotte – 13 Décembre 2004


charlotte – 13 décembre 2005

…. et en même temps je suis un vrai con, ou plutôt une vraie connasse. c'est dingue, je réagis comme une gonzesse avec toi, il serait temps que je m'amidonne un peu !

c'est pas parce que tu donnes pas de nouvelles pendant 3 jours que le monde s'écroule. tu m'aimes, et tu me l'as encore dit un nombre incalculable de fois ce week end.
et bien figure toi que moi aussi, je t'aime !
;)

charlotte – 12 Décembre 2004


charlotte – 12 décembre 2005

la peur, le doute, et le ras le bol de moi.
il s'est passé pas mal de choses depuis ce 28 septembre, et mine de rien ..... en bien
et voila, 15 jours que tu es partie et jamais je n'ai autant douté de mon amour.

charlotte – 10 Janvier 2005


charlotte – 10 janvier 2005

charly,
je suis certainement moins important a tes yeux que ton boulot, tes amis, mais ce que tu me donnes depuis 15 jours, depuis mon départ en fait, est vraiment loin de tout, et on pourrait même appeler cela de l'indifférence
si tu ne m'aimes plus, dis le moi
si tu ne veux plus me voir, dis le moi
si tu n'es plus contente a l'idée de me voir, dis le moi
si tu vas mal, dis le
mais arrête d'être indifférente et neutre ......

tu étais plus enjouée ce soir par la déco de l'appart de Pierre que la semaine dernière par les cadeaux et l'idée de venir me voir..............

la vie est courte charly, je suis prêt a tout accepter, si tu m'aimes
prêt a comprendre, prêt a attendre
et tu sais que je ne serai (peut être) pas toujours parfait, mais je serai toujours la

charlotte – 24 Janvier 2005


charlotte – 24 janvier 2005


incroyable rythme et fréquence des envies de ruptures avec toi ..... qui l'eut crut !

charlotte – 24 janvier 2005


charlotte – 24 janvier 2005

le fil

mon bébé,
ce n'est ni un mail de rupture, ni une déclaration d'amour
un simple et constat et une question
personne n'a dit que la distance était facile, et personne n'a dit qu'on en sortirai.
aujourd'hui et depuis quelques temps, je me sens loin, incroyablement loin. et ce sentiment de distance, j'arrive enfin a lui donner un nom, une explication.
j'ai l'impression de perdre le fil, ce fil qui me rattache a toi, ce fil qui fait que ton quotidien m'est familier, et qui me permet de suivre ton histoire au jour le jour.
ce n'est pas donné d'avance, et ce fil, il faut le tenir a deux mains pour pas qu'il n'échappe. dans quelques temps, on sera dans la même ville et on saura enfin si ces deux ans en valaient le coup ...
pour l'instant, la question que je me pose et a toi en même temps, c'est de savoir ...........

charlotte – 05 février 2005


charlotte – 05 février 2005

bcp de choses depuis le dernier blog. à détailler un jour ......

il y a un petit enfant qui pleure au fond de moi, mais dont les cris sont étouffés par la folie de cette ville. au calme, a central park dans l'herbe, au matin dans cet étonnement du réveil, je l'entends. il me dit que tu lui manques. qu'il aimerait bien te voir, qu'il aimerait bien que tout ne soit pas fini, ou que ça recommence très vite. que toutes ces filles qui lui font de l’œil ne te valent pas. qu'il espère qu'au moins tu es heureuse maintenant, plus que quand il te serrait dans ses bras.

puis rapidement la vie revient au galop, course de métros, sabots sur le béton sec des avenue, lumières âpres projetées contre les buildings de verre, taxis hurlant, sirènes chantantes, .... et les pleurs de l'enfant s'effacent, comme un brouillard chauffé, dissipé par le soleil.

charlotte – 07 février 2005


charlotte – 07 février 2005

c'est le matin que les choses vont le plus mal. des milliers de pensées m'assaillent, des images, des sensations, des souvenirs. le cerveau encore groggy de la nuit s'emplit de souvenirs et s'autorise un dernier « prélassement » dans la douleur.

tu me manques, bien plus que ce que tu ne crois .... et surtout que je ne le pensais. j'ai beau dire que ça va bien, ça ne va pas si bien que ca.
mais la vie continue, et d'ici peu, je sortirai de ma torpeur pour reprendre la vie de plein fouet.

New york – 08 février 2005


New york – 08 février 2005

mail de Julie ce matin:
« pour moi c'est une ville de singles qui veulent pas grandir, bossent la semaine pour gagner les tunes qui leur paieront leurs cabs et vodka tonic les week-ends.
c'est une chance de trouver des vrais gens dans tout ça, mais faut bien chercher et ne pas les perdre. »

at the end of the day, isn't new york just much ado about nothing?

le réveil (une fois de plus douloureux ce matin) est neutre de new york, aseptisé de la jungle et de ses névroses. et c'est dans ce moment calme et serein qu'on fait face à ses propres réalités, son profond et son vrai. son tout.

et mon tout, c'est elle.

à moins que la douleur ne soit que son détachement par rapport à moi, ce qui est certainement le cas. oui, elle s'éloigne. oui, elle vit, sans moi à présent. la première rupture était du a la distance, pas a la mort de l'amour, comme celle-ci je crois, je m'en rends compte de plus en plus.

Cette semaine a new york.
deux vents cette semaine, une histoire de fou et un plan a 3 entamé avec une fille rencontrée dans la rue, deux fashions parties deep underground, mon ex-colloc qui tombe enceinte sans le vouloir et quitte nyc car le père ne reconnaît pas l'enfant, des gens qui viennent, repartent, passent, espèrent ...... quelle jungle, mais quelle jungle ??!! Il faudra savoir quitter à temps, avant d'attraper le virus.

la vie passe vite, et je comprends maintenant pourquoi: les gens (et je commence a en faire partie) ne se reposent pas, ne se laissent pas le temps de réfléchir et de confronter la réalité. mais est-ce vraiment ce que nous cherchons ici ? la réalité n'est-elle pas trop dure a assumer justement ?
new york n'est au final qu'un palliatif ou placebo de cette maladie idiote et sotte qu'est le mal de vivre.

charlotte – 08 Février 2005


charlotte – 08 février 2005

vraiment besoin de partir !!!
c'est tous les matins pareils, questions et remises en questions, humeur de marais flamand, ....... !!!
c'est au réveil que la "couche" new york est la plus fine, et donc que les sentiments sont les plus a vif .....

charlotte – 28 Février 2005


charlotte – 28 février 2005

de nouveau petit moral
elle me manque quand même, bcp
et elle a certainement trouvé chaussure a son pied, étant donné le peu de contacts qu'on a en ce moment...

pensée.
il y a ceux qui voient le monde tel qu'il est, et se demandent "pourquoi ?".
il y a ceux qui voient le monde tel qu'il pourrait être, et se demandent "pourquoi pas ?".
je fais partie des ceux qui ne voient pas un fait, mais une opportunité.
je fais partie de ceux qui imaginent plus que de ceux qui se contentent.
je fais partie de ceux qui croient, plus que de ceux qui voient.
est-ce l'origine de mon mal-être ou sa solution ?
a voir ........

la mémoire des trottoirs
manhattan est un village, si petit que toutes les rues m'ont toutes un jour vu passer, comme une âme en peine, heureux, saoul, tendre, pensif, pensant ... et chaque plaque de béton porte une image, un souvenir. les jours sont marqués par les remises en question, les pourquoi, les parce que. jamais un trottoir ne m'a supporté neutre ou évasif, mais a toujours subit mon pas décidé et mon regard profond de réflexion.
chaque coin de rue a son histoire. chaque coin de rue a MON histoire. et mon histoire, c'est toi. ton visage, ton sourire, ton corps, ton inaccessibilité.
une engueulade, un je t'aime, un tu m'aimes, un je te hais, une de tes indifférences.

une incompréhension, au final.

charlotte – 1er mars 2005


charlotte – 1er Mars 2005

ne pas être impatient, ne plus être capricieux de la vie.
tout viendra, chaque chose en son temps. le malheur vient de l'impatience. l'impatience vient du caprice. le caprice vient de la facilité de ma vie.
ma vie est simple, elle se complique un peu maintenant.

patience.

charlotte – 14 Avril 2005


charlotte – 14 avril 2005

Lettre à charly
www.laurentkretz.com

je viens de l'ouvrir, donc c'est encore pauvre en photos, et il n'y a pas de html
il y a déjà une série de new york sur laquelle je travaille, ça s'appelle "fire in the streets" (nom a changer car peu sexy..........)
et il y a aussi des photos de Birmanie et Indonésie
je mets a jour tous les jours, donc n'hésite pas a revenir.
t'inviterai au vernissage ;)

fire in the streets - http://www.laurentkretz.com/fire_in_the_streets/
burma 1 - http://www.laurentkretz.com/asia/burma/02c%20Burma_large_html/
burma 2 - http://www.laurentkretz.com/asia/burma/02d%20Burma_small_html/
indonesie - http://www.laurentkretz.com/asia/indonesia/

et pour répondre a ta question (avant qu'on ait été coupés), oui, je t'en veux.
je t'avais promis une "réaction a froid", mais je n'ai pas refroidi.

et si tu as besoin d'un coup de pied au cul, je me ferai un plaisir.....
prends soin de toi petite

L

charlotte – 15 mai 2004


charlotte – 15 mai 2005

on the scene........

la ville est un théâtre. une représentation permanente. j'entre en scène quand la porte de mon appartement se referme derrière moi.
le théâtre a ses acteurs, punk, promeneurs de chiens, yuppies, artistes, voyageurs, compteurs d'histoires....
mais aussi ses actes: douleurs, retrouvailles, découvertes, questions, encore des questions.


charlotte – 30 juin 2004


charlotte – 30 juin

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mail à charlotte ….
Objet : god is a dj.......

...life is a dancefloor.

et il a choisi la piste 99, the end, des doors.

c'est une bombe au fond de moi. une bombe depuis que tu n'es plus la.

le sentiment de partage et de proximité s'efface peu a peu, comme une silhouette dans un brouillard. des heures, des journées, des nuits d'intimités.

et plus rien aujourd'hui.

tu a compté plus que tu ne le crois, le sais. j'ai mal de savoir que tu te blottis dans les bras d'un autre.... que tu retrouves ces moments, et que le metteur en scène a trouvé à mon caractère un autre acteur.

je peux mourir demain du bonheur que j'ai eu avec toi. mille fois je t'ai regardée t'endormir, effleuré ton corps, tes formes que je connais par cœur, et ce trésor c'est un autre qui le vole.......

une nuit de moins avant toi chaque matin, et pourtant une vie de plus qui nous sépare........ toutes ces petites choses qui font qu'on s'attache, un week end a Agde, une week end ailleurs, un fou rire, un regard complice.........


"Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà mort

Et ça fait mal, crois moi,
une lame enfoncée loin dans mon âme..............."


********
réponse de charlotte ….
Objet : Re: god is a dj.......

J'éprouve ce sentiment qu'on s'éloigne un peu plus chaque jour et j'ai peur qu'on ne puisse plus jamais se récupérer.... Je n'ai jamais connue une relation aussi pleine et intense que celle que j'ai vécue avec toi. Mais je n'étais pas guérie. et ne le suis toujours pas.

Mais ce n'est pas Davy qui nous sépare, c'est ma décision. On aurait pu faire différemment, le vivre autrement mais j'ai choisi. Je le regrette souvent mais je crois que seul l'avenir nous le dira. Je viens de recevoir ma confirmation pour New Orleans. On se voit donc dans deux mois, si tout
va bien. Et on saura très vite... Cette complicité, cette tendresse, cette force qui doit être là, entre nous ou ne sera plus, jamais.

Ce qui me fait le plus mal est de voir à quel point encore on est lié. J'ai entendu cette chanson ce matin. J'ai pensé à toi, bien sûr...

Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme....

J'ai mal de toi , chaque jour de te savoir ailleurs, avec d'autres, leur donner ton regard, ta présence, ton amour, et ça fait mal, crois moi.

Tu me manques toujours autant. Je prends mon billet dans quelques jours, à très vite.


Charlotte

charlotte - 6 Juillet 2004


Charlotte 07/6
Rupture nette et finale des communications. Le glaive est entré, profond. La plaie est ouverte. L'acide coule a flot.
Tout lui dire n'était pas la meilleure des idées. Mais l'habitude était de partager. Et c'est visiblement une habitude a perdre.
J'ai l'impression qu'il ne reste rien de nous, si ce n'est un champ de ruine. Palmyre, Syrie.
Un désert de compréhension. Une inondation d'incompréhension.
Et de la fatigue, un océan de fatigue. Plus la même longueur d'onde, plus la même fréquence.
Mais toujours le même amour, de moi pour elle.
Ecoute moi, crois moi, appelle moi, ne juge pas, parle moi, raconte moi, explique moi, argumente moi.
Ne me perds pas.
Ne me laisse pas te perdre.

charlotte - fin juin 2004

charlotte - fin juin 2004
cris, douleurs, enfers, feux au fond de moi. mal indescriptible, celui de l'incompréhension. on amour partagé rendu impossible par le manque volonté et de conviction. je ne suis entier qu'avec elle. elle ne se sent bien et comprise que dans mes bras. un océan nous sépare, et elle ne sait pas nager ...
comment arrêter de respirer ? comment faire fi de l'oxygène qui me nourrit ? comment l'oublier ?
un corps que je connais par cœur, et qu'un autre effleure. un souffle chaud dans mon cou, dans le sien maintenant. un oeil amusé quand il la fait rire, cet oeil qui m'a tant donné.
sa froideur pratique invincible que rien ne trouble : être rationnelle.
et rien en moi n'est once de rationnel.
incompréhension.
incompatibilité.
douleur.

le risque

le risque, c'est d'aimer................
et on ne le calcule pas assez.


vivre, Vivre, VIVRE !

new york, new york

dans une ville qui ne dort pas, les habitants ne dorment pas non plus
animations, curiosités, énergie. énergies. 24/7. comment trouver le temps de vivre pour soi dans une ville qui ne laisse pas la place pour le faire ? l'impression permanente de rater quelque chose, d'être en retard pour ceci, cela ... un concert, un opéra, un resto entre amis, un apéro avec des connaissances ...
dormir est un régime imposé, pas une nécessité.
comme posés sur des rails, pas besoin de faire un effort dans une ville qui devient un terrain de jeu. mais un terrain dangereux, duquel l'on ne peut sortir. un train en marche qu'il ne faut pas quitter, pas rater. une mosaïque humaine dont tu fais partie, et qui pourrait très bien se passer de toi. tu n'es pas essentiel, et personne ne t'attendra.


vivre au présent, ne pas voir le temps passer

fuir le désert social

impression de bonheur
juste une impression

bonheur véritable
6eme avenue

vivre, Vivre, VIVRE !