20060209

New york – 08 février 2005


New york – 08 février 2005

mail de Julie ce matin:
« pour moi c'est une ville de singles qui veulent pas grandir, bossent la semaine pour gagner les tunes qui leur paieront leurs cabs et vodka tonic les week-ends.
c'est une chance de trouver des vrais gens dans tout ça, mais faut bien chercher et ne pas les perdre. »

at the end of the day, isn't new york just much ado about nothing?

le réveil (une fois de plus douloureux ce matin) est neutre de new york, aseptisé de la jungle et de ses névroses. et c'est dans ce moment calme et serein qu'on fait face à ses propres réalités, son profond et son vrai. son tout.

et mon tout, c'est elle.

à moins que la douleur ne soit que son détachement par rapport à moi, ce qui est certainement le cas. oui, elle s'éloigne. oui, elle vit, sans moi à présent. la première rupture était du a la distance, pas a la mort de l'amour, comme celle-ci je crois, je m'en rends compte de plus en plus.

Cette semaine a new york.
deux vents cette semaine, une histoire de fou et un plan a 3 entamé avec une fille rencontrée dans la rue, deux fashions parties deep underground, mon ex-colloc qui tombe enceinte sans le vouloir et quitte nyc car le père ne reconnaît pas l'enfant, des gens qui viennent, repartent, passent, espèrent ...... quelle jungle, mais quelle jungle ??!! Il faudra savoir quitter à temps, avant d'attraper le virus.

la vie passe vite, et je comprends maintenant pourquoi: les gens (et je commence a en faire partie) ne se reposent pas, ne se laissent pas le temps de réfléchir et de confronter la réalité. mais est-ce vraiment ce que nous cherchons ici ? la réalité n'est-elle pas trop dure a assumer justement ?
new york n'est au final qu'un palliatif ou placebo de cette maladie idiote et sotte qu'est le mal de vivre.

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