20060209

charlotte – 16 Mars 2005


charlotte – 16 Mars 2005

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un soircomme tant d'autresmais avec cette fois peut être une dose de moins d'alcool et unepincée de plus de réflexion .... ou une pincée de moins ....avec en tout cas un ingrédient peu habituel en ce moment, un colorantque je sais être mauvais, mais qui m'a brûlé les doigts ... : desphotossi lointaine, si proche pourtant. comment ai-je pu être amoureux a cepoint ?? comment puis-je l'être aussi peu aujourd'hui ?? pourquoialors que je suis certain que la page se tourne tu me brûles toujoursautant ??beaucoup de paradoxes. bcp de pensées.ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien. alors, cesoir, maintenant, brumeux de pensées sombres, je m'autorise une pause,un petit retour. un petit détour. par toi.un test aussi. je ne sais pas pourquoi toi. je ne sais plus pourquoitoi. peut être en écrivant ces quelques lignes ....je vais bien.et, depuis longtemps, je n'ai plus ressenti ces quelques mots: tu me manques.charlotte me manque. et je l'embrasse tendrement de tout mon cœur.j'aimerais bien te voir. tellement de choses à dire, tellement enviede te parler de tout et de rien ....une petite photo, celle qui me donne la réponse, une réponse qui apris la forme d'un ourlet humide a mon oeil ...........xxxyours, always (eventually)


From Charlotte :
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From me :
on dit que la nuit porte conseil, et qu'il faut dormir sur ses deux oreilles ...
malgré la taille des miennes j'ai quand même eu un peu de mal ......
:°)


ça va très bien ce matin
j'ai simplement réalisé hier soir que je "n'avais personne dans ma vie", et ça m'a fait très bizarre.... et de fil en aiguille mes pensés sont arrivées a toi, et au sentiment de te perdre chaque jour un peu plus....

.............. milliards de pensés en ce moment. j'aimerais bien partager ...

charlotte – 21 Août 2005


charlotte – 21 Août 2005

7 lettres

ton corps

je me sens l'âme faible ce soir, faible au point de t'écrire, et ce n'est pas bon signe
je suis loin, je suis ailleurs, Morphée me fait faire des choses dont je n'ai plus l'habitude, t'écrire
ton corps, ton corps unique, sensuel, fort, musculeux, faufilant, vif, actif, réactif, prisonnier de mes bras, prisonniers de ma passion, docile mais agressif, rangé mais impulsif, beau, belle, tu es belle, tu es la seule, tu es celle .....
je ne supporte plus la présence d'une autre, je pense à toi
je te veux toi, pour toujours, longtemps, sans arrêt, permanente, brûlante, fulgurante, insatiable, assoiffée, étouffante, enrageante, fuyante, incompréhensible, "incomprenante", ... toi, toi seule - toi
elles sont la, toutes plus belles les unes que les autres
toutes plus intelligentes les unes que les autres
et pourtant
je rêve de corps
je rêve de présence
je rêve de passion, destructive et futile
je rêve
j'aimerais tellement être passionné, et tu es la seule qui me passionne

j'en ai marre, je meurs, je suffoque, je me vide de ton absence, de ton indifférence, de nous, de mon rêve impossible
je veux une autre
je veux autre chose
je veux être ailleurs
je veux une passion
je veux tout sauf toi
mais mon tout me ramène a toi


je suis perdu sans toi, je n'ai plus de repère

tu es mon sang, tu es mon oxygène
tu es ma raison d'être
tu es mon remède
tout ne m'est rien si c'est sans toi


pourquoi se battre si Rome est imprenable
tous mes chemins me mènent a toi, tu es ma Rome
tu es mon Eden
tu es mon horizon
tu es mon cancer
tu es la brise qui rafraîchit mon visage

tu es celle que ...
tu es toi
c'est pour ça que je ne t'oublie pas
et c'est pour ça que je te déteste




7 lettres pour conclure
je t'aime


je t'aime

je t'aime
je t'aime je t'aime je t'Aime je t'aime je t'aime
je n'en peux plus de l'écrire, je n'en peux plus de le sentir
je t'aime je T'AIME
j'ai mal
je me fais du mal
mais ce mal me fait tellement de bien

charlotte – 27 Septembre 2005


charlotte – 27 Septembre 2005

Douleur

je réalise
je réalise enfin, et il en aura fallu du temps, que c'est fini. j'avais beau penser que jamais tu ne te serrerais dans mes bras a nouveau, j'imagine qu'au fond, qu'au loin, comme après un orage quand on aperçois un ciel clair a l'horizon, je pensais te retrouver un jour.
mais la je prends de plein fouet la vérité, celle a laquelle je ne voulais pas croire.
et le ciel reste menaçant.

cela fait deux ans et demi que tu fais battre mon cœur. il bat fort, crois moi, encore.
et je fatigue.
je me languis de ce moment ou ton nom ne sonnera plus comme une blessure.
une plaie du passe, qui même cicatrisée brûle encore.
les amputes se plaignent souvent de douleurs dans les membres qu'ils ont perdu depuis longtemps. je le comprends, finalement.

tout cartésien et pragmatique que je puisse être, je ne m'explique pas pourquoi je bats encore pour toi. tu n'est rien, tu ne veux rien de moi, tu ne ressens plus rien pour moi. je vis un bonheur simple, comme jamais depuis longtemps. et pourtant .....

un jour, un autre que moi te caressera le ventre en pensant a l'enfant que tu lui donneras.
un jour, un autre que moi tu regarderas tendrement sereine d'avoir fais le bon choix, sereine de savoir que c'est lui qui te verra vieillir.

j'ai rarement eu aussi mal qu'a cette pensée.







je t'embrasse.
et te souhaite le meilleur.
que nos chemins ne se recroisent jamais ..............

charlotte – 11 Janvier 2006


charlotte – 11 Janvier 2006

je pense à toi
bcp
bcp
bcp


tu me manques un peu
j'aimerais vraiment savoir comment c'est la vie avec toi, au jour le jour
tu me manques, c'est bizarre, mais c'est le cas



peut être qu'on est un peu fait l'un pour l'autre
ou plus simplement  .. toi pour moi, ... dommage que le contraire ne soit pas forcement vrai ....


je t'embrasse

charlotte – 28 Novembre 2005


charlotte – 28 Novembre 2005

étonnant les questions qui me passent par l'esprit
je ne suis pas sur de reconnaître tous les traits de ton visage que pourtant je connais pas cœur
ni même ceux de ton corps, que je peux dessiner les yeux fermés

pourquoi encore de la jalousie ?
pourquoi encore un sentiment de possession violée ?


elle m'a dit je t'aime
ça lui brûlait les lèvres depuis quelques temps déjà
on passe des moments géniaux
elle me va bien mais je ne ressens rien. pas d'amour. incapable de le dire, alors que pourtant je le pense.



tu me manques petite
je meurs encore de te perdre
de t'avoir perdue
ça va faire un an



un an déjà


et je t'attends encore, c'est dramatique......

charlotte – 13 Avril 2005


charlotte – 13 Avril 2005

un peu plus froid quand même ..............

oui je t'en veux. je t'en veux de m'avoir prévenu au dernier moment, je t'en veux de ton éternelle insatisfaction et de tes réactions changeantes, de ce que j'ai souffert ces quelques derniers mois pour que tu ne te sentes jamais oppressée, je t'en veux de me dire que tu te rends compte enfin qu'il faut parfois s'investir un peu dans ce que l'on fait, surtout les couples. et je t'en veux d'avoir foutu en l'air $500, presque 3,000 francs, ce qui est la plus immature et capricieuse des réactions ...

je t'en veux parce que tu n'es pas capable de t'engager, mais je t'ai aussi aimée pour ça


et je t'en veux d'avoir quelqu'un d'autre, de passer des soirées dans ses bras, mais c'est la vie et on n'y peux rien.

j'ai aussi peur de ce que ça représente, la fin de nous, la fin d'un rêve. c'est beaucoup plus cette fin qui me rend triste, le fait que jamais je ne te prendrai dans mes bras sans que Damoclès pèse sur le lendemain, je t'en veux car certainement jamais je ne verrai ton ventre s'arrondir de mon enfant.

je t'en veux de te passer de moi
je m'en veux de t'oublier si vite.
je m'en veux d'être tellement duale

je t'en veux de ne plus être mienne, je m'en veux d'avoir cru que tu l'étais un jour

je m'en veux d'aller bien depuis un mois, et je m'en veux d'avoir le torse qui explose à chaque pulsation de mon cœur quand je vois ton numéro s'afficher sur mon téléphone. je m'en veux d'ailleurs de toujours connaître ton numéro par cœur, et je m'en veux par avance pour les battements sanguins frénétiques quand je verrai que tu as répondu a ce mail.

je m'en veux de te connaître suffisamment pour savoir qu'a ce que tu viens de lire, tu t'es dit que tu ne répondras pas

je m'en veux de vouloir un été avec toi, mon front contre ton front, dans un parc au soleil. j'ai peur de ne jamais retrouver cette complicité unique.



je t'en veux de ne pas croire aux contes de fées que je t'écris

et plus que tout, je m'en veux de toujours tout dramatiser.........

charlotte – 25 Juin 2004


charlotte – 25 juin 2005

06/25

cris, douleurs, enfers, feux au fond de moi. mal indescriptible, celui de l'incompréhension.
un amour partagé rendu impossible par le manque de volonté et de conviction.
je ne suis entier qu'avec elle. elle ne se sent bien et comprise que dans mes bras. un océan nous sépare, et elle ne sait pas nager ...

comment arrêter de respirer ? comment faire fi de l'oxygène qui me nourrit ? comment l'oublier ?

un corps que je connais par cœur, et que qu'un autre effleure.
son souffle chaud dans mon cou, dans celui d'un autre maintenant.
un oeil amusé quand il la fait rire, cet oeil qui m'a tant donné.
sa froideur pratique invincible que rien ne trouble : être rationnelle.
et rien en moi n'est once de rationnel.

incompréhension.
incompatibilité.
douleur.